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Bonne lecture et si vous ne trouvez pas l’info qui répond à votre demande n’hésitez pas à nous contacter directement !

PACES

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Paramédical

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CRPE

Stage Bac S

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BOURSE MÉDECINE : Le programme d’égalité des chances de Galien
le 05/02/2019
Dans son plan santé 2020, le gouvernement a déclaré son intention de rendre les études[…]

BOURSE MÉDECINE : Le programme d’égalité des chances de Galien ▪ le 05/02/2019
Dans son plan santé 2020, le gouvernement a déclaré son intention de rendre les études de médecine accessibles à des profils plus variés, issus de toutes les classes sociales. Cours Galien propose un programme égalité des chances qui va dans ce sens.
Benjamin Pierot, directeur du cours Galien de Lyon, nous le présente.
Depuis septembre, le gouvernement présente le système de sélection de la PACES (Première Année Commune aux Études de Santé) comme pas suffisamment équitable. Partagez-vous ce constat ?
Benjamin Pierot : Bien sûr. L’étudiant type en PACES est issu de milieux favorisés (40,9% *2 soit 10% *3 de plus que la moyenne nationale) et ses parents sont majoritairement diplômés de l’enseignement supérieur (58,9%*2). Cela laisse peu de place à la mixité sociale. Au Cours Galien nous avons mis en place un programme d’égalité des chances à LYON, SAINT-ETIENNE, GRENOBLE, DIJON, LILLE et BREST. Nous sommes en effet convaincus que la vocation de médecin n’est pas une question de catégorie sociale. Les lycéens des milieux défavorisés doivent également pouvoir accéder à des études de médecine.
A qui s’adresse ce programme ? En quoi consiste-t-il ?
B.P. : Nous voulons donner leur chance aux étudiants boursiers qui ont obtenu la mention Très Bien au bac et qui suivent des études de médecine pour la première fois. L’année de PACES est très éprouvante, cela n’est plus à démontrer. Il est facile d’être dépassé et beaucoup sont tentés d’abandonner. Nous savons d’expérience qu’un bon accompagnement joue un rôle essentiel le jour du concours. En plus des contenus indispensables, nous leur offrons un suivi personnalisé, un travail méthodologique qui leur permettra de faire la différence ainsi que des locaux où travailler dans de bonnes conditions.
Combien coûtera la formation ? Quelles seront leurs chances de réussite ?
B.P. : La formation sera gratuite*1 pour les boursiers d’état de l’échelon supérieur à 0bis. Ceux de l’échelon 0 bis, bénéficieront d’une réduction de 50% *1. Notre taux de réussite est en moyenne de 60 %, c’est 5 fois de plus que la moyenne nationale au concours pour un primant Bac S. Par ailleurs, il est prouvé que les étudiants avec des mentions Très Bien ont un meilleur taux de réussite. Intégrer le Cours Galien leur permettra d’exploiter pleinement leur potentiel.
Combien de personnes seront concernées ? Comment postuler ?
B.P. : Cours Galien accompagnera 175 étudiants sur l’ensemble des 7 Facultés (LYON EST, LYON SUD, SAINT-ETIENNE, GRENOBLE, DIJON, LILLE et BREST). Pour postuler, il suffit de déposer un dossier avec les éléments suivants : le dossier de candidature disponible dès le 10 janvier 2019 sur www.bourse-medecine.fr, les 3 derniers bulletins scolaires, le relevé des notes du BAC justifiant de la mention Très Bien (en juillet) et l’attestation de bourse du CROUS (en juillet). Ces études sont exigeantes et il est important d’être prêt à s’y engager pleinement et d’être déterminé. Plus de 50%*2 des étudiants en PACES ont décidé qu’ils deviendraient médecin depuis le collège voire même avant.
Les candidats ont jusqu’au 27 mai pour envoyer les dossiers de candidature dans l’établissement cours Galien concerné par l’opération.
————–
*1 Pour les colles et services associés
*2 d’après une étude de l’Observatoire du Suivi, de l’Insertion Professionnelle et de l’Evaluation (OSIPE) publiée en janvier 2018
*3 d’après l’Observatoire des inégalités sur l’année scolaire 2014-2015

Se préparer à la PACES dès la Terminale, c’est possible !
le 04/02/2019
Lorsque l’on entre en PACES, le facteur temps est le véritable enjeu. Pour relever[…]

Se préparer à la PACES dès la Terminale, c’est possible ! ▪ le 04/02/2019
Lorsque l’on entre en PACES, le facteur temps est le véritable enjeu. Pour relever le défi, les lycéens choisissent de plus en plus de se préparer à la PACES dès leur année de Terminale.
Le concours PACES est l’un des plus exigeants, avec une masse de travail et une quantité d’informations à retenir colossales. Lorsque l’on sort du lycée sans préparation, il faut parfois du temps pour trouver la bonne méthode de travail et apprendre à son rythme. Malheureusement, la PACES ne permet pas de prendre ce temps. Les étudiants qui ont la bonne méthode de travail dès le jour de la rentrée gagnent un temps précieux, irrécupérable pour les autres.
Face à ce constat, des étudiants et des parents inquiets sont de plus en plus nombreux à s’orienter vers une préparation à la PACES dès l’année de Terminale. Afin de répondre à cette demande, le Cours Galien propose cette année la Terminale PACES, une préparation à suivre pendant l’année de Terminale. La Terminale PACES est destinée aux élèves de Terminale S qui souhaitent acquérir des bases solides pour être plus efficaces et accroître leurs chances de réussir la PACES du premier coup.
Réjane Bertrand est directrice du Cours Galien à Nantes. Sa classe Terminale PACES a rencontré un grand succès et est déjà complète. Elle répond à nos questions sur cette préparation.
Est-ce que la Terminale PACES est compatible avec la préparation du Bac ?
Réjane Bertrand : Oui, cette préparation est parfaitement adaptée au calendrier des étudiants de Terminale. En revanche, si un étudiant se sent fragile sur la préparation du Bac je lui conseillerais de se concentrer sur cet objectif pendant la Terminale. La Terminale PACES est avant tout destinée aux élèves de Terminale très motivés qui souhaitent prendre de l’avance pour la PACES.
En quoi faire une Terminale PACES représente un avantage pour la PACES ?
Réjane Bertrand : À l’entrée en PACES, certains étudiants manquent de maturité et perdent un temps précieux pour trouver leurs repères et acquérir une méthodologie de travail. Avoir une année pour comprendre et mémoriser une grande partie du programme du 1er semestre de PACES est un avantage considérable pour faire la différence et avoir son concours en une année. Le fait d’avoir un double objectif : avoir le Bac haut la main et entrer en immersion dans la PACES est aussi très motivant pour les élèves de Terminale qui sont impatients de découvrir le programme de PACES.
Comment expliquez-vous le succès de ce nouveau type de préparation ?
Réjane Bertrand : Les étudiants doivent se décider de plus en plus tôt sur leur choix d’orientation. Ils sont aussi plus conscients qu’avant des enjeux du concours. C’est très stressant pour eux et pour leurs parents, ils cherchent donc à se préparer au mieux. Il est donc logique qu’ils s’orientent vers une Terminale PACES pour augmenter leurs chances de réussite.
La préparation Terminale PACES du Cours Galien est accessible à Brest, Dijon, Grenoble, Lille, Lyon, Nantes, Montpellier, Reims, Rennes.
Contactez le centre Galien de votre ville pour en savoir plus sur les modalités de la préparation.

Les majors de PACES livrent le secret de leur réussite !
le 01/02/2019
Entre angoisse et espoir, nombreux sont les étudiants en PACES qui espèrent être pris dans[…]

Les majors de PACES livrent le secret de leur réussite ! ▪ le 01/02/2019
Entre angoisse et espoir, nombreux sont les étudiants en PACES qui espèrent être pris dans le numerus clausus en fin d’année. Parmi eux, certains sont arrivés majors ou vice-majors aux résultats intermédiaires du premier semestre. Le Cours Galien prépare les étudiants à ce concours extrêmement exigeant, ses étudiants majors nous donnent le secret de leur réussite.
Chez ces étudiants qui ont obtenu les premières places du classement, une constante : une grande maturité malgré le fait qu’ils sont tous primants. « La masse de travail est incomparable à celle du lycée et l’investissement qu’on doit dédier est difficile à tenir quand on n’a pas l’habitude de travailler », explique Quentin, 17 ans, major à Dijon. Maxence, qui a obtenu la place de major à Clermont-Ferrand, rebondit : « il est important de bien connaître sa façon d’apprendre en Terminale. Le stage que j’avais fait à Galien en terminale m’a bien aidé pour voir comment travailler les matières ».
Respecter son rythme et travailler régulièrement
S’il est vrai que tous ont énormément travaillé, il est aussi essentiel de respecter son rythme. « Pour avoir travaillé trop longtemps, j’ai vite vu que je ne pouvais pas tenir ce rythme. Donc quand je travaillais, il fallait que je sois efficace et organisé pour ne pas faire des horaires à rallonge inutilement » poursuit Quentin. Si certains étudiants arrivés majors s’imposaient un rythme de travail extrêmement strict, Maxence lui a fait le choix de suivre son rythme pour rester efficace, plutôt que de s’imposer un rythme coûte que coûte.
S’autoriser des pauses pour rester motivé
Côté vie sociale, la plupart de ces étudiants majors ont réussi à ménager du temps pour s’accorder de vraies coupures avec leurs amis, environ une fois par semaine. Mais la pression est forte et il est dur de se détendre sans culpabiliser. Mansur, major à Strasbourg, a préféré faire une croix sur sa vie sociale pour privilégier le sport, à raison de deux à trois séances par semaine. Pour lui, « cette pratique a une part importante dans [sa] réussite, car ça [lui] a permis de garder une bonne hygiène de vie et de souffler entre les cours. »
Etre bien entouré et penser à son futur métier
Interrogé sur les conseils qu’ils donneraient aux prochaines promotions d’étudiants, Maxence conseille d’être bien entouré : « d’abord de sa famille, mais également de ses amis. Il faut à la fois avoir des amis en P1 car on ne peut pas réussir tout seul, mais pouvoir aussi compter sur ses potes de lycée car il n’y a qu’eux qui ont réussi à me faire couper ». Alice, vice-major à Lyon, conseille quand à elle de se passionner pour ce qu’on apprend : « ça ne fait pas tout et parfois c’est plus facile à dire qu’à faire, mais c’est moins difficile de passer des heures sur un cours quand on est intéressé ». Garder en tête son futur métier pour rester motivé toute l’année !
Merci aux étudiants majors qui ont pris du temps sur leurs révisions pour répondre à nos questions :
Quentin, Major à Dijon, Bac S, mention TB, lycée Jannot de Sens
Maxence, Major à Clermont-Ferrand, Bac S, mention TB, lycée Albert Londres
Mansur , Major à Strasbourg, Bac S, mention B, lycée de la Doctrine Chrétienne
Alice, Vice-Major à Lyon, Bac S, mention TB, lycée Lacassagne

Conseils – CRPE : Français didactique
le 22/01/2019
Véronique, enseignante e-CRPE pour les cours Galien, se concentre sur les conseils essentiels pour[…]

Conseils – CRPE : Français didactique ▪ le 22/01/2019
Véronique, enseignante e-CRPE pour les cours Galien, se concentre sur les conseils essentiels pour réussir l’épreuve de didactique en français.
Objectif: faire gagner des points à nos étudiants et ne pas énerver les correcteurs inutilement.

Projet de réforme du concours PACES
le 02/01/2019
Suite à la publication du rapport Jean-Paul Saint-André sont sommes en mesure de vous[…]

Projet de réforme du concours PACES ▪ le 02/01/2019
Suite à la publication du rapport Jean-Paul Saint-André sont sommes en mesure de vous détailler avec plus de précisions le projet de réforme de la PACES (Première Année Commune d’Etudes de Santé).
Les 4 piliers du projet de réforme sont
* MMOP : Médecine, Maïeutique, Odontologie, Pharmacie
Données tirées du rapport Jean-Paul Saint-André du 17 Décembre 2018, nous parlons d’un PROJET de réforme – à date aucune décision officielle n’a été prononcée.
Maintenant deux voies d’accès à la filière MMOP qui reste toujours sélective
1- Portail Santé : La filière principale
Une Licence L1 santé avec une mineure généraliste qui devrait représenter jusqu’à 60% des places.
Plus de redoublement, passage direct en L2 ou L1 avec mineure santé pour avoir une deuxième chance au concours.
2- Licence avec mineure Santé
Objectif, diversifier les profils d’étudiants; au minimum 40% des places réparties entre les L1, L2 et L3.
Voici les différentes voies en détail

sMOOC : Comment mieux apprendre ?
le 12/11/2018
Interview de Freddy GARCIA Directeur Exécutif du cours GALIEN qui nous fait découvrir le sMOOC[…]

sMOOC : Comment mieux apprendre ? ▪ le 12/11/2018
Interview de Freddy GARCIA Directeur Exécutif du cours GALIEN qui nous fait découvrir le sMOOC dédié « à l’art d’apprendre ».
Le cours GALIEN, établissement reconnu dans la préparation aux concours PACES et dans les filières paramédicales et sociales, a créé un sMOOC (short Massive Open Online Courses) avec Sophie Touzé Ingénieur- Expert auprès de l’Unesco qui a pour objectif de transmettre les bases méthodologiques pour réussir les concours. Il s’adresse aux lycéens, étudiants d’année supérieure mais aussi aux adultes en reconversion ou tout simplement curieux.
Son contenu pédagogique est basé sur les recherches en neurosciences et en sciences de l’Education.
Comment mieux apprendre ? Quels sont les outils efficaces ? Et comment fonctionne le cerveau ?
Freddy GARCIA, Directeur Exécutif du cours GALIEN, nous accompagne dans la découverte de ce sMOOC.
Comment réussir son concours, voilà un objectif ambitieux! Pouvez-vous nous présenter la genèse de ce sMOOC?
L’idée était de se servir de l’expérience de notre groupe depuis près de 30 ans dans la préparation des concours pour donner une réelle stratégie de réussite. La réussite à un concours n’est pas du au hasard. Jamais à l’école primaire ou secondaire ou même à l’Université, on ne nous a vraiment appris à apprendre. C’est l’objectif de ce sMOOC !
L’idée est venue de mettre en commun nos connaissances terrains, notre expérience sur les concours les plus sélectifs et la science et notamment les mécanismes du cerveau.
A qui s’adresse ce cours?
Ce cours s’adresse avant tout aux jeunes qui préparent un concours mais il s’adresse également aux élèves de terminales qui préparent le Bac ou simplement les curieux (adultes, adolescents …) qui veulent continuer à apprendre !
Quelle en est la durée?
La durée varie en fonction de l’apprenant, chaque apprenant travaille à son rythme. Il faut compter un minimum de 2h pour réaliser les 7 chapitres nécessaires à l’obtention du certificat de formation. Des exercices créatifs et des QCM de connaissances viennent valider les contenus pédagogiques. Nous conseillons de faire la totalité du sMOOC sur des séquences de 20 à 25 min pour respecter les cycles de mémorisation.
Par qui est animé ce sMOOC?
Sophie TOUZE nous a aidé dans la réalisation de ce sMOOC, elle est ingénieur de formation, référent dans l’apprentissage en ligne, véritable spécialiste de l’apprentissage et des modes d’apprentissage. Notre collaboration était évidente, nous avions le même point de vue. De plus, nous voulions crédibiliser notre discours avec des références scientifiques telles que Carol Dweck -professeur de psychologie sociale à l’Université Stanford. Les intérêts de recherche principaux de Carol Dweck concernent la motivation, la personnalité, et le développement. Elle donne des cours sur le développement social et de la personnalité de même que sur la motivation à l’Université Columbia, Harvard et de l’Illinois et Stanford. Sa principale contribution réside dans les théories de l’intelligence, nous évoquons également Dr John Médina qui travaille sur le fonctionnement du cerveau et propose des pistes de réflexions sur notre manière de se former ou de travailler. Il donne les clés pour améliorer nos capacités intellectuelles dans le domaine de l’apprentissage, de l’attention, de la mémoire, du sommeil, du stress…
Comment est structuré le contenu pédagogique ? Pouvez donner des exemples de contenus / sujets sabordés ?
Le sMOOC est composé de 7 chapitres :
- Choisir une stratégie de réussite : La réussite est un choix
- Booster sa motivation: Un état d’esprit de développement
- Comprendre le processus d’apprentissage : présence en cours, esprit focus,… ;
- Réussir la prise de notes: Mind map et système Cornell ;
- Le processus de mémorisation: Inverser la courbe de l’oubli ;
- Veiller à un équilibre de vie : dormir – manger – bouger ;
- Gérer l’émotionnel : la coopération attitude et le stress ;
Les futurs étudiants en médecine ou autres, vont pouvoir « apprendre à apprendre » (En effet ils doivent assimiler en quelques mois une masse d’information colossale pour passer le cap de la première année)?
Oui en tout cas, les étudiants auront les clés pour apprendre à apprendre et mettre en place une réelle stratégie de réussite. Mais cela va bien au delà. Nous souhaitions donner cette chance à tous, la réussite aux concours peut aussi être une réussite « à tout ». C’est aussi un sMOOC qui peut permettre de développer son impact personnel.
Est-il gratuit?
Ce sMOOC est gratuit et ouvert à tous. Il est disponible sur notre site Internet www.cours-galien.fr
Nous avons près de 100 000 vues sur les différents épisodes depuis sa création.
Preuve que la méthode pour la réussite est un facteur clé de succès !
Retrouvez ce sMOOC sur :
http://coursgalien.kreactive.eu/#/home
Vous avez mis le doigt dans les MOOC, voici ici une liste de MOOC relatifs à la santé.

8 conseils pour améliorer la qualité des apprentissages grâce aux neurosciences
le 09/09/2018
L’éclairage des chercheurs permet de mieux comprendre le fonctionnement de la mémoire. Les processus de[…]

8 conseils pour améliorer la qualité des apprentissages grâce aux neurosciences ▪ le 09/09/2018
L’éclairage des chercheurs permet de mieux comprendre le fonctionnement de la mémoire. Les processus de mémorisation peuvent être découpés en trois grandes étapes :
• l’encodage qui permet l’acquisition de l’information
• le stockage de l’information via une réorganisation des différents éléments
• la récupération : le rappel, la reconnaissance de ce qui est connu et le réapprentissage de ce qui n’est pas acquis
Pour que chacune de ces trois étapes se déroule de façon optimale, des conseils peuvent être donnés aux étudiants.
1- Etre attentif pendant le cours
Un conseil évident, mais il faut parfois le préciser ! Porter attention aux cours et commencer l’organisation des informations au moment de la prise de note permet d’encoder l’information de façon beaucoup plus efficace. Stanislas Dehaene, professeur au Collège de France, insiste ainsi sur l’importance de l’attention et de l’engagement actif de l’étudiant. L’attention est limitée : réaliser deux tâches simultanément (consulter son smartphone en suivant un cours par exemple) est impossible. En réalité, lorsque l’on «jongle », on ne fait pas deux choses en même temps, on va simplement passer d’une tâche à l’autre, en omettant temporairement la première, au détriment de l’encodage de l’information.
2- Noter à la main plutôt qu’avec un clavier
Des travaux de recherche menés à l’Université de Princeton (Muller et Oppenheilmer, 2014) ont montré que des personnes prenant des notes à la main retenaient plus d’informations après une conférence que celles ayant pris leurs notes à l’aide d’un clavier. Pour les chercheurs, la plus grande rapidité de prise de notes offerte par le clavier encourage les auditeurs à tout noter de façon littérale, en rapportant les propos exacts de l’orateur. Ils placent alors chaque information sur un pied d’égalité alors que les personnes prenant des notes à la main sont obligées d’établir une hiérarchie dans les faits et de ne retenir que le plus important. Elles enclenchent un travail de conceptualisation et de hiérarchisation de l’information que ne fait pas l’auditeur muni d’un clavier.
Remarque : ce conseil n’est valable que si l’on a les polys de cours, on sait qu’en PACES le moindre détail doit être noté !
3- Réviser le soir
Une leçon s’apprend mieux le soir avant de dormir. Des expériences de rappel d’informations montrent que le fait de dormir améliore la mémorisation, et ce d’autant plus que la durée du sommeil est longue. A l’inverse, des privations de sommeil (moins de quatre ou cinq heures par nuit) sont associées à des troubles de la mémoire et des difficultés d’apprentissage (Rash & Born, 2013).
4- Se tester plutôt que réciter
Stanislas Dehaene, spécialiste en Neuroéducation, explique : « Un organisme passif n’apprend pas ! » L’apprentissage est optimal lorsque l’étudiant alterne apprentissage et test répété de ses connaissances. Il a été montré que le nombre de tests via des exercices compte plus dans la mémorisation que le nombre d’heures passées à étudier.
Pourtant la majorité des étudiants relit son cours sans tester ses connaissances, ce qui les conduit à surestimer leur apprentissage réel (Karpicke et al., 2009).
5- Miser sur la multiplicité des supports
Plus une information est traitée en profondeur, plus ce traitement comporte d’associations, de relations entre les items à apprendre et les connaissances antérieures, et meilleur sera le recouvrement ultérieur de l’item. Steve Masson est professeur à la Faculté des sciences de l’éducation de l’Université du Québec à Montréal. Pour ce chercheur, le cerveau est comme une forêt : si l’on marche plusieurs fois dans le même sentier, un chemin va progressivement se créer. Plus l’on revient sur le même apprentissage, et plus les connexions neuronales deviennent efficaces. Mais si l’on ne marche pas pendant un certain temps dans les sentiers créés, la végétation reprend sa place : les réseaux de neurones non utilisés finissent par se déconnecter progressivement. De ce point de vue, le numérique peut être un atout, il offre la possibilité de faire des quiz en ligne, de voir la même information sous un autre angle, en plus des cours en présentiel.
6- Adopter une bonne hygiène de vie
De nombreuses études scientifiques montrent qu’une pratique sportive régulière est associée à des effets positifs sur la mémoire, en agissant notamment sur la neurogenèse de l’hippocampe et sur la neurovascularisation (Hillman et al., 2008). Au contraire, le stress possède des effets négatifs sur la mémoire, en inhibant la neurogénèse de l’hippocampe et en générant une atrophie des dendrites des neurones (Mirescu & Gould, 2006).
7- Apprendre de ses erreurs
Recevoir un retour d’information immédiat sur l’action en cours est indispensable à l’apprentissage. Plus le retour est proche dans le temps de l’erreur, plus l’action corrective sera efficace et intégrée de manière pérenne. Les erreurs sont positives et sources d’apprentissage. Elles sont normales dans le processus d’apprentissage car elles expriment à la fois la représentation mentale que l’élève se fait d’une notion ou d’une action et un obstacle à repérer avant de le dépasser. En se basant sur ces éléments, une équipe de recherche a étudié l’impact d’une méthode de révision qui consistait à faire travailler les étudiants entre eux en se donnant un retour rapide sur leurs erreurs. Les résultats obtenus étaient très positifs et montraient que les étudiants étaient plus engagés dans leurs révisions avec cette méthode (Cotner et al., 2008).
8- Opter pour un état d’esprit positif
L’état d’esprit de l’étudiant est également crucial : selon Crahay (2010), si l’étudiant et son entourage (parents, amis, professeurs) adoptent la conception d’un potentiel inné, la réussite reflète pour lui la preuve de son intelligence, et l’échec celle de son incapacité définitive. Au contraire, un élève conscient de la plasticité des apprentissages traduira un échec comme le fruit d’une stratégie d’apprentissage inappropriée et sera capable de mettre en place une nouvelle stratégie suite à un échec.
Pour aller plus loin, regardez la conférence du Dr Stanislas Dehaene : Les grands principes de l’apprentissage.

Des cahiers de vacances pour les étudiants
le 20/06/2018
Jusque-là réservés aux petites classes, les cahiers de vacances ont aussi leur place dans les[…]

Des cahiers de vacances pour les étudiants ▪ le 20/06/2018
Jusque-là réservés aux petites classes, les cahiers de vacances ont aussi leur place dans les valises des étudiants !
Les cahiers de vacances sont-ils les outils de torture dont nous nous souvenons, ou bien ont-ils un intérêt pédagogique pour les étudiants ? Certains établissements de l’enseignement supérieur tentent le pari. Parmi eux, le Cours Galien, qui prépare les étudiants aux concours médicaux et paramédicaux, a lancé ses cahiers d’été pour la première fois cette année dans l’ensemble de ses centres. Ces cahiers d’été, accessibles depuis les espaces étudiants, prennent la forme de supports à travailler, avec un quiz à réaliser ensuite sur chaque matière.
Sandrine Paccard, responsable des formations du Cours Galien, voit trois avantages à ces cahiers d’été. « Tout d’abord, il n’est pas facile de reprendre un rythme d’apprentissage, parfois intense, lorsqu’on a perdu l’habitude de travailler régulièrement. Les cahiers d’été permettent de se remettre dans le bain en douceur. Ensuite, ils permettent aux étudiants d’être actifs dans leurs apprentissages : s’interroger et se tester permet de mieux mémoriser que de simplement relire un poly. Enfin, ils permettent d’harmoniser le niveau entre les étudiants avant la rentrée. Il ne faut pas oublier qu’une classe de vingt, c’est synonyme de vingt parcours différents ! Les cahiers d’été permettent de s’assurer que tout le monde maîtrise les pré-requis et de détecter les points qui demanderont à être revus en classe à la rentrée ». Trois bonnes raisons de dire oui aux cahiers d’été pour aborder la rentrée sereinement.

Quels critères pour choisir sa prépa PACES ?
le 23/05/2018
Près de 75 % des étudiants en PACES font appel à une prépa privée. Comment[…]

Quels critères pour choisir sa prépa PACES ? ▪ le 23/05/2018
Près de 75 % des étudiants en PACES font appel à une prépa privée. Comment choisir sa prépa ? Les conseils d’un spécialiste.
1- Vérifier les taux de réussite annoncés
Pour obtenir sa PACES, il ne s’agit pas d’avoir la moyenne, mais d’entrer dans le numerus clausus. Les étudiants ayant obtenu plus de 10/20, mais dont le classement est insuffisant pour faire partie du numerus sont « reçus collés ». Ils bénéficient d’équivalences et peuvent par exemple être admis en 2e année de Biologie. Or, même s’ils n’ont pas obtenu leur PACES, certaines prépas les comptabilisent dans leur taux de réussite. «Nos taux de réussite sont de 32,2% à Lyon Est et 34,8% à Lyon Sud. Nos étudiants augmentent donc leurs chances de plus de 50% par rapport au taux de réussite moyen, explique Philippe Cuen, directeur de la prépa Galien Lyon. Si nous englobions les étudiants reçus collés dans nos taux, ils auraient été en 2015 de 54,8% à Lyon Est et 57,3% à Lyon Sud. Ce calcul serait selon moi malhonnête, je conseille donc d’exiger les listes des étudiants considérés comme ayant réussi, avec leur classement et leur statut».
2- Privilégier l’accompagnement
Le taux de réussite n’est pas le seul critère de choix. Il est important de choisir un endroit où l’on aura envie de venir travailler. Réviser en petit groupe permet de s’entraider et de garder le moral. Certaines prépas proposent également un parrainage : «Nos étudiants sont chacun suivis par un étudiant en année supérieure, précise Philippe Cuen. Que ce soit pour un conseil méthodo, une question de cours ou une baisse de motivation, ils ont toujours un interlocuteur».
3- Tester les outils
Est-ce que votre interlocuteur vous parle de méthodologie ? Ou bien vous assure-t-il qu’avec les polys de sa prépa vous pourrez sécher les cours magistraux, alors que la présence en cours est indispensable pour commencer le travail de mémorisation ? Ces éléments reflètent le sérieux de sa prépa. « N’hésitez pas à tester les outils dont vous disposerez : plateforme en ligne, forum, fonds documentaire… Autant d’atouts qui permettent de diversifier vos supports de révision et de mémoriser au mieux vos cours».

Le numérique au service des apprentissages
le 04/04/2018
Et si l’intérêt des jeunes pour le numérique leur permettait de mieux apprendre ?[…]

Le numérique au service des apprentissages ▪ le 04/04/2018
Et si l’intérêt des jeunes pour le numérique leur permettait de mieux apprendre ?
D’après le baromètre du Numérique*, 90% des 18-24 ans sont équipés d’un smartphone, 91% d’un ordinateur et 42% d’une tablette, et 94% d’entre eux se connectent tous les jours.
S’ils sont aussi connectés, pourquoi ne pas intégrer ces usages aux parcours éducatifs ?
Le Cours Galien, un établissement qui prépare les étudiants à différents concours médicaux et paramédicaux, a décidé d’intégrer le numérique à son enseignement il y a trois ans. « J’ai trois filles qui sont de cette nouvelle génération Z, et je me rends compte de la facilité avec laquelle elles s’approprient les outils numériques, explique Freddy Garcia, directeur du Cours Galien. J’ai senti qu’il fallait adapter notre façon d’enseigner à cette nouvelle génération ». Le Cours Galien est alors la première prépa à mettre en place une plateforme en ligne, complémentaire du temps passé avec l’enseignant en classe. Grâce à cette plateforme, les étudiants peuvent réaliser des quiz sur chaque chapitre : cette façon de réviser est bien plus active que de simplement relire son cours, et elle permet une mémorisation sur le long terme. Les étudiants visualisent ensuite les quiz qu’ils n’ont pas réussi et savent en un coup d’œil quels chapitres réviser. Un vrai gain de temps lorsque l’on prépare un concours difficile et que chaque minute de travail est précieuse !
* 2015, Ministère de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique